top of page

La Dernière Heure (Belgique)

Dites-le avec un SMS humain.


Une nouvelle manière de déclarer sa flamme vient d'être lancée. Son prix : 590 euros


Dites-le avec des fleurs ! Et pourquoi pas avec un SMS humain ? Imaginez une enveloppe sur patte se précipiter vers votre dulciné(e) pour lui annoncer qu'il ou elle a un nouveau message. La boîte de réception s'ouvre et rapporte : « Chérie, ça fait cinq ans aujourd'hui qu'on se connaît, veux-tu m'épouser ? »


Cette nouvelle manière de déclarer sa flamme ou de demander la main de son ou sa partenaire a été lancée il y a une quinzaine de jours à peine en France. On la doit à la société Apoteosurprise, spécialisée en déclarations d'amours. Pas n'importe lesquelles ! Chez Apoteosurprise, on veut faire dans l'hyperromantique ou le totalement décalé.


Avec une trentaine de prestations proposées, l'amoureux fougueux n'aura que l'embarras du choix entre la pub sur un camion, le baiser sur la pelouse du stade de France, la déclaration dans les airs avec une patrouille aérienne, en montgolfière ou en l'écrivant dans le ciel, sous une pluie de roses... Si l'agence est française, elle s'active aussi pour contenter les couples belges.


Le SMS humain est donc la dernière des trouvailles de Nicolas Garreau, le fondateur d'Apoteosurprise. « Les demandes affluent depuis le lancement du SMS humain. En fait, c'est un comédien qui se déguise en enveloppe, comme celle que l'on retrouve sur les GSM et qui va surprendre la cible pendant quelques minutes. Il faut la prendre sur le vif pour ne pas manquer l'effet de surprise. D'ailleurs, une caméra a été intégrée dans le costume pour surprendre l'expression du visage de la personne. » « Le comédien, qui déclamera lui-même le message qu'on lui a transmis, se rend aussi en Belgique », rassure M. Garreau qui appelle les personnes intéressées à passer commande entre 3 et 4 jours à l'avance.


La débauche de technologie dans le cas du SMS humain n'est pas excessive. Reste que le prix, 590 euros, n'est pas à portée de toutes les bourses. Mais quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?


Karim Fadou


bottom of page